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| le texte sur les fougères | |
| | Auteur | Message |
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Marie madeleine Brillet
Date d'inscription : 29/10/2011
| Sujet: le texte sur les fougères Mer 2 Nov 2011 - 14:35 | |
| J'espère que ça va marcher !!
Fougères
Ce petit texte juste pour voir si j’ai compris un peu ce que sont les Fougères., entre mes lectures , mes observations, et la transmission des connaissance et des observations venant de spécialistes.
Les Fougère sont essentiellement feuilles, elles se nomment les frondes, elle n’ont pas de vraie tige, tout ce qui pousse au-dessus du sol n’est qu’une unique feuille avec rachis, écailles, pennes et pinnules, pas de nœud, On pourrait même dire , que dans la fronde la face supérieure et la face inférieure différent nettement : seule face supérieure est »feuille » dans le sens propre du terme et en dessous, le côté qui regarde l’ombre et l’humidité , apparaît le domaine végétatif qui aboutit à la reproduction.
Les Fougères n’ont point de fleurs et de ce fait elles occupent un degré relativement bas sur l’échelle du règne végétal. c’est comme si les Fougères n’avait pas atteint leurs derniers perfectionnements. ;cependant pour mon regard , l’observation des crosses de la Fougère Aigle sont comme un essai de formation vers la fleur, c’est peut-être une amorce de métamorphose pour plus tard ??
La plupart des Fougères recherchent les lieux ombragés, les terrains riches en humus et constamment humides, sauf pour un petit nombre , qui aiment les lieux secs (xérophytes) ; Yves parlait de Fougères qui poussent sur les cheminées des maisons, d’autres dans de vieux murs, et voire même les polypodes ?
Voyons maintenant la reproduction, assez complexe., comme je l’ai assimilée. On retourne la fronde de Fougère, et on remarque une coloration orange , brune , ce sont là les organes de reproduction , sous forme de minuscules capsules: sores, sporanges, , sporanges qui une fois mûrs laissent éclater les spores. Les spores retournent à l’humidité du sol, y germent comme une graine et vont engendrer une nouvelle plante. Chez les Phanérogames-les plantes à fleurs- la pollinisation se fait à la lumière du Soleil, le grain de pollen avant de parvenir au stigmate se meut dans l’air ensoleillé ensuite, germe sur le stigmate comme le spore va germer dans le sol..
La Fougère est bien un organisme lié à la Terre, quand elle va se reproduire elle ne se tourne pas vers l’air ensoleillé comme les plantes à fleurs, mais vers le bas, vers les ténèbres humides. La Fougère produit son pollen et sa semence en un seul organe : la spore, tandis que chez les Phanérogames les fleurs sont distinctes de l’appareil végétatif, et dans les fleurs ovaires et étamines sont bien séparés, c’est pourquoi l’on peut dire que l’organisation des Fougères est primitive. Je reviens à la Fougère.. Le spore germe, une petite feuille apparaît, détachée de la plante-mère, grande d’un centimètre environ, en forme de cœur, on l’appelle le » prothalle » . Ce prothalle, qui n’aime pas du tout la lumière, engendre sur sa face inférieure des cellules reproductrices mâles et femelles( anthérozoïdes et oosphères) il en résultera des œufs. Les anthérozoïdes tourbillonnent dans les gouttes d’eau qui gisent sur le sol et atteignent les oosphères qu’ils fécondent. Les œufs donnent naissance à de jeunes pieds de Fougères.
Nous avons eu hier, cette chance extraordinaire, que Yves ait pu nous récolter un prothalle de Fougère.
Nous avions là , devant les yeux, deux êtres végétaux radicalement différents et combinés : le prothalle , une sorte d’algue, et la jeune fougère qui en surgit et qui nous donne déjà à voir les caractéristiques de son espèce, et dont la racine appartient à la fougère et non au prothalle. Cette fécondation par des cellules mâles mobiles est essentiellement animale , et ce trait rattache la Fougère aux espèces animales inférieures. Quand on descend les échelles du règne végétal et celle du règne animal on constate que les deux se confondent : protozoaires, vers……
Quand la plante s’apparente trop à la terre, elle présente des phénomènes animaux.
Mais déjà la fougère expulse vers le bas, ses vestiges animaux, elle les relègue dans son prothalle. La Fougère est un tournant décisif de l’histoire évolutive des plantes terrestres.
***** Juste ces quelques réflexions ,
Au carbonifère, il existait des Fougères, des Prêles, , des Algues… ; à l’heure actuelle , il existe des Fougères, des Prêles, , des Algues,…. Ces deux séries se ressemblent sur certains points , mais ne sont pas identiques
Est-ce que les végétaux inférieurs actuels sont les descendants directs des anciens types,? ou devons-nous considérer les végétaux inférieurs actuels comme des créations nouvelles au travers desquelles la nature se « souvient » de son passé ?
Certaines Fougères du carbonifère présentaient des graines , les « Fougères à graines », forme très évoluée, « on « pouvait donc. penser à un prolongement , mais non, , à l’époque suivante aucune trace de ces végétaux et les Fougères actuelles n’ont toujours ni graines, ni fleurs. (voir feuille distribuée)
Au tertiaire, apparaissent les Magnolias, avec des grandes fleurs voyantes, et l’on constate que leurs fruits ont des ressemblances avec les cônes des Conifères C’est comme si les Magnolias étaient des essais manqués pour faire apparaître des fleurs chez les Conifères ?
Est-ce à dire que les évolutions d’espèces sont discontinues, et que la nature procède par bonds ? Et si les grandes interruptions dans les recherches paléobotaniques étaient des réalités ?
En attendant de répondre à ces questions, je trouve que les Fougères nous offrent de belles frondaisons.
C’est là ma récolte de Fougères , elle prend les apports et les retraits, le partage.
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| | | Ronan A.
Date d'inscription : 27/12/2010 Localisation : Entre Golfe et Ria
| Sujet: Re: le texte sur les fougères Mer 2 Nov 2011 - 19:31 | |
| Demat, Dans les grandes lignes, c'est ça; un peu moins juste sur la reproduction. - Citation :
Au carbonifère, il existait des Fougères, des Prêles, , des Algues… ; à l’heure actuelle , il existe des Fougères, des Prêles, , des Algues,…. Ces deux séries se ressemblent sur certains points , mais ne sont pas identiques
Est-ce que les végétaux inférieurs actuels sont les descendants directs des anciens types,?
Je dirai oui et non. Prenons la généalogie humaine en comparaison (je me permets de vous emprunter votre nom), en admettant qu'un nom n'ait pu apparaitre (être créé) qu'une seule fois dans l'histoire (sa famille est qualifiée alors de monophylétique). Imaginons que l'on fasse référence à un Brillet du XVIIème. Un Brillet du XXIème est forcément de la même famille. Par contre, sauf à pouvoir vérifier chaque maillon entre les deux, on ne pourra dire s'il en est l'ancêtre direct ou si les deux partagent uniquement un ancêtre commun. - Citation :
ou devons-nous considérer les végétaux inférieurs actuels comme des créations nouvelles au travers desquelles la nature se « souvient » de son passé ?
Effectivement, que l'on soit dans l'un ou l'autre cas, les individus des espèces actuelles ne sont pas ceux du passé, mais ils partagent plus ou moins de caractères (et de génome), ce qui est une forme de souvenance. - Citation :
Certaines Fougères du carbonifère présentaient des graines , les « Fougères à graines », forme très évoluée, « on « pouvait donc. penser à un prolongement , mais non, , à l’époque suivante aucune trace de ces végétaux et les Fougères actuelles n’ont toujours ni graines, ni fleurs. (voir feuille distribuée)
Au tertiaire, apparaissent les Magnolias, avec des grandes fleurs voyantes, et l’on constate que leurs fruits ont des ressemblances avec les cônes des Conifères C’est comme si les Magnolias étaient des essais manqués pour faire apparaître des fleurs chez les Conifères ?
La formulation est poétique et maladroite. Il n'y a pas d'essais dans le sens où il n'y a pas d'objectifs. La ressemblance est liée à la structure des parties végétatives (largement partagée chez les végétaux), parties qui donnent par évolution les pièces florales (écailles des conifères, sépales, pétales, étamines des angiospermes). - Citation :
Est-ce à dire que les évolutions d’espèces sont discontinues, et que la nature procède par bonds ? Et si les grandes interruptions dans les recherches paléobotaniques étaient des réalités ?
Les évolutions d'espèces sont discontinues par nature, dans le sens où chaque nouvel individu (porteur potentiel d'évolutions) ne fait pas la continuité du précédent (il n'y a pas de passage graduel d'un individu à l'autre). Sur des échelles de temps suffisamment longues, il peut y avoir des évolutions régulières, mais aussi des évolutions par bonds. Si l'on compare avec la production d'outils humains, on perçoit bien une évolution régulière des différents outils et des sauts évolutifs avec des modifications plus ou moins innovantes. Pour se diffuser vite, un avantage adaptatif doit procurer un avantage marqué. Ce faisant, il va, en se diffusant, induire des modifications qui favorisent l'expression de nouveaux avantages adaptatifs. Il y a donc des périodes d'évolution rapide qui alternent avec des périodes d'évolution progressive. Ronan A. | |
| | | Marie madeleine Brillet
Date d'inscription : 29/10/2011
| Sujet: toujours les fougères Ven 4 Nov 2011 - 13:44 | |
| Ronan.A,
Merci pour votre message. Juste vous dire que pour moi, il y a des essais dans l'évolution de la Nature, et ces essais montrent un modèle pour l'avenir, mais ces essais ne peuvent aboutir dans l'environnement dans lequel ils se trouvent.
Marie madeleine | |
| | | | le texte sur les fougères | |
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