[Charissa mucidaria] Charissa muscidaria ? en Maine-et-Loire

Bonjour
Inaturalist me prospose, entre autre, Charissa muscidaria.
Qu'en pensez-vous ?
Merci de votre avis d'expert !

Photo prise à Doué la fontaine, Maine et Loire, 27 avril 2023

Bonjour,
Je pencherai plus vers Charissa obscurata obscurata.

Ah, je vais revoir la différence alors...

J'ai consulté le guide des papillons nocturne de France de R.Robineau....
J'ai vu qu'il y avait plus de Charissa que ce à quoi je m'attendais...
J'ai cherché une clé de détermination ( sur Oreina, Inaturalist ) que je n'ai pas trouvée.

En Maine et Loire, ça se joue entre les 2 espèces proposées (C. mucidaria et C. obscura).
Je ne me prononcerai pas parce que je ne connais pas ces espèces.

Bien, ça réduit le champs des possibles !
Merci, je vais donc comparer morphologiquement les planches.
Ce que je vois déjà venir est qu'il y ait différentes formes pour chaque espèces...

Les teintes me paraissent trop chaudes pour Ch. obscurata.
Charissa obscurata : https://lepiforum.org/wiki/page/Charissa_Obscurata
Charissa mucidaria : https://lepiforum.org/wiki/page/Charissa_mucidaria

Mais est-ce qu'un problème de teinte ?
N'y a t il pas une question de tache localisée ou de bande de telle ou telle largeur ?

D'après le peu d'infos à ma disposition, il n'y aurait que 2 espèces de Charissa présentes en Maine-et-Loire.
Donc l'identification se jouerait entre ces 2 espèces.

Pour distinguer Charissa obscurata, il y aurait la ligne fine, ondulée et continue qui borde les ailes.
(les bordures de la bande centrale seraient aussi nettement dessinées).
Ch. obscurata serait aussi une espèce à la teinte plus uniforme et souvent sombre.

Le problème d'identification serait plutôt entre Charissa mucidaria et Charissa variegata :
https://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?t=8165&hilit=charissa&start=10
Charissa variegata n'est pas connue du Maine-et-Loire. Elle est mentionnée surtout dans l'Est et le Sud du pays.
Sa présence n'est pas impossible non plus, des observations historiques ayant été faites dans les départements limitrophes.
En sachant que différencier les espèces de ce genre n'est pas simple, on ne peut pas complètement l'écarter.
Mais actuellement, ce serait une découverte.
https://lepinet.fr/especes/nation/carte.php?e=l&id=37600

Malheureusement, sur la photo, on ne voit pas les antennes ni le revers des ailes.
Au final, je pencherais pour Charissa mucidaria (avec identification sur photo, sur vue de dessus).
Si quelqu'un a d'autres propositions, je suis preneur.

Merci beaucoup pour votre post !

Sur la photo originale ( https://www.inaturalist.org/observations/200380900 ), il me semble bien voir des antennes pectinées.
Ce serait donc un mâle et sauf erreur de ma part, ça exclurait Ch. obscurata et Ch. variegata de la sélection.

L'image agrandie :

D'accord, donc d'après votre lien précédent , quand c'est bien pectiné c'est muscidaria au détriment de variegata.
Donc, là, antennes bien pectinées > C.muscidaria plus probablement.

Bien, merci pour ces information, c'est mon premier Charissa !

Sur https://www.faune-france.org/ , l'espèce a été identifiée à 3 reprises en 2023, à Beaulieu-sur-Layon (49).
L'identité du papillon se précise.

Bonjour à vous

Et sur biodiv pays de la Loire, elle l'a été à Souzay champigny, je ne suis pas très loin...
Je trouve d'ailleurs que leur photo ressemble à la mienne question teinte générale

https://biodiv-paysdelaloire.fr/espece/781844

En effet.
Et je ne sais pas si tu le fais déjà, mais ce serait bien de transmettre l'info sur Faune France.
L'observation est intéressante. L'espèce est en limite nord en Maine-et-Loire.

Ah, non.
Je transmets parfois sur biodiv pays de la Loire, je ne connais pas Faune France.
Mais il m'avait semblé que lorsqu'on met sur Inaturalit, ensuite il y a "moisson de base de données" et cela est répercuté ensuite sur d'autres bases, c'est une des raisons pour lesquelles je poste sur Inaturalist...

Le problème avec Inaturalist, c'est qu'il n'y a pas forcément de partenariat.
Donc les données ne sont pas accessibles pour les atlas locaux ou nationaux.
Mais je n'en suis pas certain.

On peut librement exporter les donner d'iNat, et les filtres sont assez ergonomiques. Après, ils demandent à être cités, ce qui est le cas de pas mal de travaux de recherche.
Sinon, iNat transmet vers le GBIF, et l'INPN alimente aussi sa base par ce biais. Ah oui, pour de gros volumes de données, iNat conseille de passer par le GBIF pour récupérer les données.