Demat,
Oui, j'utilise observation.org, qui est associé aussi à une application. Il en existe un autre du même style, inaturalist.org.
En terme d'usage, je préfère observation.org, qui est adossé à une fondation néerlandaise dédiée à la connaissance naturaliste.
On peut y saisir des données simples ou documentées (photos, sons), avec floutage géographique ou rétention provisoire. La modération est faite surtout par des hollandais, mais les validateurs sont d'origines plus larges. La validation est aussi faite par les membres, pour les données documentées, qui peuvent remettre en cause ou appuyer une détermination (2 avis changent le statut de la donnée).
On peut explorer toutes les données non protégées, par taxon, par pays.
L'interface est un peu ancienne et mériterait d'être unifiée pour tous les menus. Mais bon, ça marche bien, même si les retours en validation varient selon les groupes taxonomiques et les pays. J'ai saisi sur le site plusieurs données d'anciens voyages qui trainaient dans mes carnets. Petit plus, l'utilisation de traducteur automatique intégré pour les remarques.
En terme d'ergonomie, inaturalist.org est moderne et efficace, c'est un projet d'étudiants qui a été racheté par une université américaine.
On ne peut y saisir que les données documentées par des photos. Il ne me semble pas qu'il y ait de restrictions prévues. Il n'y a pas de validateurs dédiés (sans doute des modérateurs), la validation (passage en "calibre recherche") se fait par avis des membres avec un accord des 2/3 des avis (sauf refus de l'avis de la communauté).
Le système est plein d'automatismes (récupération des mots-clés, du positionnement gps et de l'horodatage pour intégrer les photos), propositions automatiques d'espèces. La consultation, la validation sont très fluides. C'est très plaisant à utiliser.
Pour moi, c'est un super système de détermination de photos par la communauté des membres, mais à prendre avec précaution. Il suffit de l'avis de l'observateur et d'une autre personne, et quand l'observateur ne connait pas, il suit souvent le premier qui donne son avis. Il peut être difficile de corriger une erreur.
Dans les 2 cas, il existe des "projets" internes, auxquels les données peuvent être intégrées; les données peuvent aussi servir pour différents projets (l'usage des données est réglable). Dans le cadre des atlas bretons, il sera intéressant d'interroger ces sites pour certaines espèces. Il est possible aussi de créer des liens avec d'autres observateurs.
A mon sens, observation.org est une base naturaliste qui peut servir pour la saisie d'un carnet de terrain, alors que inaturalist.org est plus un compagnon du smartphone ou de l'appareil photo pour savoir ce que l'on a observé.
Ronan A.