Voilà une donnée très intéressante si on se réfère à l'Atlas des longicornes armoricains.
Seulement 4 données historiques en Bretagne, une en presqu’île de Quiberon, une aux alentours de Malestroit, et deux dans le Sud-Ouest de l'île-et-Vilaine. La plus récente datant de 1950. Les seules données récentes pour le massif sont au nombre de trois, toutes en Maine-et-Loire.
Après selon la description de l'espèce dans le livre la plupart des données historiques pourraient être erronées. Reste donc à savoir s'il s'agissait d'un individu isolé potentiellement importée avec des grumes de pins ou si l'espèce est bien présente chez nous.
Apparemment elle est attirée par la lumière donc s'il y a un petit bois de pins non loin du site où tu l'as trouvé une chasse de nuit fin juillet-début août permettrait de savoir si l'espèce est bien présente ou non.
A noter qu'un autre longicorne semble présenter une répartition similaire et est très sporadique par chez nous, ergates faber, qui, comme A.ferus, privilégie les plantations de pins en milieu thermophile, est attiré par les lumières et a une période d'apparition estivale. Donc je pense que si A.ferus est présent chez toi il n'y a pas de raison qu'E.faber n'y soit pas également.