Bonsoir,
Claire et moi avons répondu à l'appel d'éric pour crapahuter dans l'ensemble des gîtes d'hibernation connus sur le secteur. Revenir sur les sites où j'ai débuté novice entre les griffes de yann c'est quand même un retour au source emotionnant, surtout que j'ai pu entrer dans un site que nous ne suivions pas avec yann.
Parmi les gîtes suivis on compte plusieurs bunkers
plus où moins facile d'accès
mais toujours occupé
Dans plusieurs bunkers, nous avions posé des briques afin d'augmenter leur capacité d'accueil en 1998
mais pour voir ceux qui s'y cachent, il faut savoir manier le rétroviseur
Poser des briques c'est bien mais même de simples planchettes de bois posées nonchalament sur un rebord sont largement suffisantes
Certains individus conservent leurs gîtes d'origine d'avant nos aménagements, comme ce murin à moustaches derrière le gong d'une porte blindée
ou encore ce grand murin dans l'espace d'un mur
Enfin arrive le moment d'entrer dans ce bunker inconnu, dont les accès sont en grande partie bouchés par du remblais et le trou qui permet de se glisser par une des portes est bouché par des planches, la seconde entrée est aussi remblayée en partie et recouverte par un roncier dense. Bref pas facile d'entrer pour nous et pour les chauves-souris.
Ah bah si elles pas de problème
Le bunker a servi de dépotoir et pour entrer nous avons dû passer sous les petits rhinolophes en écrasant des monticules de bouteilles plastiques, bonjour le bordel!
Vue de la première salle du bunker et l'on voit les bouteilles qui s'échappent de l'entrée à droite.
Il y a même un grand murin qui a réussi à entrer
La journée se termine par un peu de gymnastique sous pont
Chacun à un bout et roule ma poule
Et avec plus 60 petits rhinolophes, du grand rhinolophe, du grand murin, de la barbastelle, de l'oreillard roux, du murin de Daubenton, de Natterer, à moustaches et de Bechstein, Paimpont même sans galerie a tenu toutes ses promesses.