Steatoda, encore une ?

Bonjour,

En entrant dans la cave, j' ai rencontré cette femelle toute noire de dimension assez imposante (8 mm) alors qu' elle se "promenait", sans doute dérangée. La capture n' a pas été trop difficile.
D' après l' allure générale, celle là aussi je la verrais bien appartenir au genre Steatoda. Ensuite, pour tenter d' identifier l' espèce, l' exercice ne me parait pas simple, son habit ne présentant pas de signes caractéristiques suffisamment évidents pour ma maigre expérience, seuls les yeux sont assez visibles avec le flash.
En faisant des recherches sur les sites spécialisés et dans les 2 livres que j' ai (Roberts, Bellmann) j' y verrais bien Steatoda bipunctata.
Vue dorsale

Vue de face

Vue ventrale


À votre avis ?

Personnellement, je me dirigerais vers S. grossa qui sont parfois toutes noires comme celles de Didier :
http://dipode-vie.net/Arachnides/Theridiidae/Steatoda/grossa.html#Femelle

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Hello,

Ok pour une Steatoda grossa, j'en ai souvent des bien noires comme ça chez moi.
Mais en rectifiant un peu les contrastes et la luminosité on voit apparaître la couleur lie de vin habituelle
de cette espèce







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Bonjour,

Si ça peut aider, voici le meilleur gros plan que je puisse faire sur la région de l' épigyne.



J' avoue avoir du mal à retrouver une vague ressemblance avec les dessins de Roberts.

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Si tu veux comparer:

- http://arachno.piwigo.com/picture?/5082/category/476-theridiidae

- http://www.araneae.unibe.ch/data/542/Steatoda_grossa



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Bonjour,

En consultant le site belge donné par le 2 ème lien de Marc, on s' aperçoit que, même si on retrouve un "air de famille", les dessins d' épigyne montrent une grande part d' interprétation de la part des auteurs mentionnés.
Je m' y retrouve mieux dans la photo de Pierre Oger (1er lien), mais ça suppose des moyens techniques assez performants.
Par rapport à ma photo faite avec les moyens du bord, j' y retrouve effectivement la forme appartenant à Steatoda grossa.
Je retiens donc que cette espèce possède un habitus assez variable, et que pour arriver vraiment à déterminer l' identité avec de bonnes chances d' être "dans les clous", il faut se spécialiser en gynécologie, mais aussi disposer de moyens adaptés pour pratiquer l' examen.
J' ai déjà fabriqué la table d' examen à l' aide des pots plastiques, reste à investir dans un binoculaire pour l' exploration de visu.
Pouvoir prendre des photos à ce stade de la manip, ce serait le pied !
Pour cela, les techniques numériques ont permis d' ouvrir des applications assez intéressantes.
Quelqu' un a-t-il une expérience avec ce genre de matériel : binoculaire numériqure ?

On approche de Noël, mais le nôtre (le Notre Père) a d' autre priorités, hélas.

Hmm... C'est un seuil que je franchirai pas... la photo numérique, la patience et l'observation me permettent d'assouvir ma soif de détermination !
A part le matériel sophistiqué, j'entends et je lis souvent à droite et à gauche, l'échec de ces déterminations "pseudo" scientifiques... prélèvement de sujets non-adultes, manque de connaissances scientifiques, maladresse... bref, quel carnage pour rien ou pour s'enorgueillir d'avoir la confirmation d'une espèce qu'on avait déjà deviné par l'observation et/ou photos-macros !
Enfin, à chacun son truc... je ne tue pas mes modèles, c'est une question d'étique !

richardunord a écrit:

... Enfin, à chacun son truc... je ne tue pas mes modèles, c'est une question d'étique !

Ben moi non plus je ne tue pas, et comme je l' ai déjà expliqué dans un autre post, dans la nature (principalement les dunes ) je pratique la photo librement comme observateur en balade sans traquer la bête, ni prélever. J' ai acquis ce principe depuis 30 ans lorsque j' ai commencé à m' intéresser aux orchidées sauvages.
Les captures que je vous montre depuis peu sur ce forum sont celles que j' ai effectuées à mon domicile. Je les relâche après les avoir photographiées sur les faces qui me paraissent utiles pour savoir à qui j' ai affaire.
Si l' identité doit s' arrêter à un niveau de la nomenclature, à une famille ou à un groupe, d' accord, ce genre de verdict est également fréquent chez les orchidées en présence d' hybrides pour lesquels nos moyens d' investigation d' amateurs sont aussi limités.
Je pensais que les binoculaires numériques permettaient d' observer les sujets vivants, immobilisés seulement quelques minutes dans le gobelet. Evidemment, même si le prix est déjà un élément assez dissuasif, il n' est pas question de mettre en œuvre un tel matériel sur le terrain. Dans ces conditions, pour pousser l' examen, les captures deviendraient obligatoires et supposerait, même sans tuer, de les ôter de leur environnement naturel sans pouvoir les y replacer (je ne vis pas dans les dunes, ni même à côté ).
Photographe amateur, je n' ai pas l' intention de pousser jusque là ma curiosité à connaitre les araignées, d' autant que les clés du système passent souvent par l' examen des épigynes ou des palpes, des organes pas vraiment esthétiques.
Ma question sur l' expérience des binoculaires numériques visaient ceux que je nommerais "les naturalistes spécialisés" dont c' est le job, mais je suppose que ceux là ne fréquentent pas forcément régulièrement les forums.
La saison à venir réduisant immanquablement mes sorties sur le littoral, je me contenterai des sujets rencontrés en faisant le ménage chez moi, de la cave au grenier, avec éventuellement quelques autres croisés dans le jardin.